« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements», tel est l’enseignement de la théorie de l’évolution de Charles Darwin.

Pour survivre, il faut donc s’adapter. Cette réalité s’impose depuis les origines à tous les êtres vivants, qu’ils soient de nature humaine, animale ou végétale. Elle s’est de la même façon imposée à l’entreprise vouée à se transformer sans cesse pour implémenter, voire anticiper, les évolutions de son environnement, au risque de disparaître. De nature agricole et artisanale au début du XIXème siècle, l’entreprise a muté au gré des diverses révolutions industrielles. Chaque invention l’a conduite à modifier ses modes de production, de gestion, de financement, … Depuis quelques années, elle est confrontée à un nouveau défi avec ce qu’il est convenu d’appeler « la révolution numérique ». Le développement rapide de l’informatique personnel, de l’internet et des réseaux associés soulèvent des difficultés et des changements profonds.

Ce sont ces difficultés ainsi que les réponses qui ont pu y être apportées que cette journée d’études se propose de mettre en lumière. Il s’agira de s’intéresser au nouveau modèle économique fondé sur la collecte et la valorisation de données. Les phénomènes du Big data et de l’open data ainsi que les contraintes posées par l’exploitation des données à caractère personnel seront au cœur des interventions. Il faudra se demander si l’apparition et le succès des plateformes d’échange et de partage sont ou non le signe du développement d’une entreprise basée sur des valeurs éthiques. La problématique attachée à la cybersécurité devra également retenir notre attention car elle marque l’avènement d’une nouvelle délinquance qu’il semble difficile de contenir et réguler.