Que propose permettezmoideconstruire.fr ?
Notre site cible les particuliers ayant un projet de construction ou d’aménagement : agencement de comble, construction ou transformation d’un garage, percement d’ouvertures… Autant de travaux qui ne nécessitent pas obligatoirement le recours à un architecte mais qui s’avèrent complexes de mise en œuvre pour des particuliers peu familiers du formalisme de l’urbanisme. Car en effet, il faut vérifier que la réglementation locale autorise les travaux et obtenir un accord de l’administration. Le site permettezmoideconstruire propose une prestation de prise en charge de l’ensemble du processus : vérification de la faisabilité du projet, formalisation des plans et dépôt du dossier auprès du service concerné.
Quelles données publiques utilisez-vous ?
Notre objectif est de récupérer, dans la mesure du possible de manière automatique, toutes les informations relatives à une parcelle cadastrale et de la présenter de manière aussi simple que possible à nos clients. Notre base de travail c’est donc le cadastre produit par l’administration fiscale. Pour examiner la faisabilité d’un projet nous devons ensuite examiner les servitudes d’urbanisme (notamment la réglementation sur la protection du patrimoine) et l’ensemble des documents et schémas susceptibles de l’impacter : PLU, SCOT, zonages environnementaux, etc. Toutes ces données sont disponibles en plusieurs endroits : sites des communes, conseils départementaux, géoportail de l’urbanisme, atlas du patrimoine, base adresse nationale… Nous privilégions les API proposées par les trois sites nationaux que je viens de citer. Pour le cadastre nous utilisons les webservices de koumoul qui en propose une version vectorielle, ergonomique et adaptée au web.
Quelles améliorations souhaiteriez-vous voir venir ?
Il y a eu quelques avancées, comme la mise à disposition du cadastre et la création de la base adresse nationale, mais il reste encore beaucoup à faire. Rien que pour le cadastre, il existe toujours deux sources avec d’un côté celui de la DGFIP, de l’autre côté la base parcellaire de l’IGN : le rapprochement annoncé voici plusieurs années se fait toujours attendre ! Le Géoportail de l’urbanisme est ensuite une avancée mais peu de collectivités y ont versé leur réglementation. Nos équipes sont donc très souvent obligées d’aller à la pêche aux documents avec à la clef des PDF et, faute de standards, aucune automatisation possible. Enfin, nous avons une très forte attente pour que la dématérialisation soit de bout en bout. Car aujourd’hui, si nous travaillons au quotidien en mode zéro papier, nous sommes obligés de tout imprimer pour le dépôt des dossiers et formulaires.