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Entretien avec Evelyne Sorasio, Présidente de Myvizito

Pouvez-vous nous présenter Myvizito ?

Myvizito propose de construire un parcours de visite personnalisé, adapté aux aspirations et besoins de chacun. Durée, nombre de personnes, enfants, goûts et préférences, handicap… en fonction des critères renseignés notre moteur de recommandation construit une offre sur mesure. Elle intègre les restaurants, les transports mais aussi les événements locaux. L’interface indique également les parkings à proximité et des points d’intérêt comme les sites touristiques, les commerces, les distributeurs de billets, les WC ou les pharmacies. Nous avons deux sources de revenus : les offices de tourisme qui souhaitent proposer ce service à leurs visiteurs et les commissions prises sur l’achat de prestations.

Quelles données ouvertes utilisez-vous ?

Nous utilisons les données disponibles… et force est de constater que la situation est très hétérogène d’un territoire à l’autre en termes de qualité comme de quantité. Actuellement nous utilisons essentiellement les données des systèmes d’information touristiques (SIT) et notamment celles issues d’Apidae qui gère le SIT de Paca où nous sommes installés. Ce n’est cependant pas vraiment de l’open data – il faut être identifié et collaborer avec l’office de tourisme prescripteur du service pour bénéficier de la gratuité – mais ce sont des jeux de données de grande qualité. Au niveau de Nice nous utilisons déjà les données ouvertes de Vélo Bleu (stations, disponibilité), d’autres jeux devraient suivre en fonction des API sur lesquelles la Métropole travaille.

Quelles améliorations attendez-vous pour utiliser davantage l’open data ?

La multiplication des portails open data est une source de complexité, les jeux de données comme les plateformes étant disparates. Cela engendre des coûts et délais pour nettoyer les données et concevoir des connecteurs. C’est pourquoi nous privilégions aujourd’hui les données des SIT (qui ont cependant vocation à alimenter la plateforme open data datatourisme). L’open data n’est ensuite que la première étape. Ce qui nous intéresse ce sont les API proposées par les plateformes. Nous nous félicitons à cet égard du projet de plateforme niçoise qui va nous permettre d’intégrer facilement de nombreux services à valeur ajoutée. Il sera par exemple possible d’intégrer la billettique transport, conçue par un tiers, directement dans notre application.