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Entretien avec Romain Fouques de Mon Service Déchets (Suez)

Pouvez-vous présenter Mon Service Déchets ?

MonServiceDéchets est une plateforme proposée par SUEZ à ses clients (syndicats, collectivités…) pour les aider à mieux informer habitants et entreprises sur le tri et la collecte des déchets. Le site, personnalisable aux couleurs de la collectivité, centralise toute l’information locale relative aux déchets. Il rappelle les consignes de tri, géolocalise les points d’apport volontaire (verre, vêtements, batteries, encombrants… ) et détaille les horaires et jours de collecte. Ainsi, en indiquant son adresse et son profil, particulier ou entreprise, l’internaute accède à toutes les informations qui le concerne, et uniquement celles-ci. Le service est accessible sur mobile et tablette, via une application qui ce qui permet aussi à l’usager d’opérer un signalement.

Et l’open data dans tout ca ?

Ouvrir les données, cela signifie d’abord disposer de données homogènes et structurées. Or ce n’est pas le cas :  le préalable au lancement de MonServiceDéchets sur un territoire est un travail de fourmi, pour récupérer l’ensemble des données qui sont dans différents services, dans différentes applications métiers, voire de simples fichiers excel quand il ne s’agit pas de papier. L’ouverture des données est ensuite une décision de la collectivité comme le prévoit la loi Lemaire : c’est son choix et quand on nous le demande, comme à Dijon, nous le faisons. Mais ouvrir, cela veut dire aussi qu’il y a une vision des usages que l’on souhaite développer.

Quelles évolutions voyez-vous ?

Dijon est un bon exemple : la collectivité lie étroitement smart city et ouverture des données, et nous allons travailler au développement de nouveaux usages en s’appuyant notamment sur des start-up. Le secteur des déchets génère énormément de données et le « smart waste » n’en est qu’aux balbutiements. Suivi de flotte grâce aux balises GPS des camions, puce RFID sur les poubelles pour le calcul d’une redevance calculée en fonction des volumes de déchets produits par chaque habitant, remontées des applications de signalement de dépôts sauvages… les volumes de données explosent mais sont encore peu exploitées. On pourrait, par exemple, imaginer d’indiquer à l’échelle de chaque quartier les volumes triés pour créer une émulation et cibler la communication ou encore intégrer le passage des camions de ramassage en temps réel aux applications d’aide à la conduite…