Jean-Marc Lazard (éditeur logiciel OpenDataSoft) et Akim Oural (Président de l’asso. des collectivités ouvertes, OpenDataFrance) expliquent, dans une tribune au « Monde », pourquoi les collectivités locales doivent se saisir de ce sujet, afin d’éviter une fracture sociale entre grandes villes et monde rural.
Waze, GoogleMaps, Citymapper, Mappy, RATP, Karos, Vianavigo, JVmalin… toutes ces applications de calculs d’itinéraires et de mobilités multimodales nationales et régionales sont aujourd’hui entrées dans le quotidien de millions de Français. Développées par des sociétés privées, publiques ou des collectivités locales, elles sont devenues la boussole des citoyens, l’un des cas d’usage-phare de l’open data pour le grand public.
Côté environnement, les Français se sont mis à consulter de plus en plus de données liées à la météo, à la qualité de l’air, à la composition des produits… Avec la pandémie, ils se sont rués sur les données liées au Covid-19 (hospitalisations, décès, contaminations, etc.) et sur les plates-formes déployées par les collectivités locales pour s’informer des lieux de vaccination, de tests, des commerces de proximité, ou pour créer du lien social avec les personnes âgées isolées. Et plus récemment, les applications permettant de comparer les prix de l’énergie et du carburant ont été plébiscitées.
Des informations utiles à la prise de décisions
Outre ces plates-formes grand public, l’open data est également une source d’information pour les entreprises privées, les collectivités locales et territoriales, et les pouvoirs publics. Ainsi, les données des besoins énergétiques d’un immeuble, d’un quartier ou d’une région sont, pour les fournisseurs d’énergies, une source d’informations essentielles pour la gestion et l’anticipation de la production.